Contrat d’entretien d’un ascenseur – Du minimal au prédictif

Le contrat d’entretien d’un ascenseur est obligatoire et se doit de respecter une liste de prestations minimales prévues par la loi, dont le décret du 3 mai 2016. Celles-ci intègrent notamment :

  • une visite de maintenance au moins toutes les six semaines,
  • l’examen semestriel des câbles,
  • le contrôle et la réparation d’un certain nombre de pièces nécessaires à la sécurité,
  • la tenue d’un carnet d’entretien consignant les travaux effectués,
  • l’élaboration d’un rapport annuel d’activité,
  • l’engagement sur un délai maximal de dépannage et de remise en service,
  • l’obligation d’intervention 24h/24 pour sortir des personnes bloquées dans la cabine,
  • les conditions de disponibilité et de fourniture des pièces de rechange,
  • l’instauration de pénalités en cas de manquement aux obligations du contrat.

Un contrôleur technique habilité doit également procéder tous les 5 ans à un contrôle technique approfondi.

La copropriété peut aussi négocier un contrat étendu qui comprend des prestations supplémentaires, ainsi que le remplacement éventuel de pièces autres que celles prévues par le contrat minimal.

La mise en œuvre d’une maintenance prédictive, à partir de capteurs installés sur un ascenseur neuf comme un ascenseur ancien, permet de renforcer la sécurité, mais aussi contribue à prolonger la durée de vie de l’installation. Elle engendre un surcoût, mais s’avère financièrement avantageuse sur le long terme.