Biodéchets – C’est parti pour un nouveau tri

Les Français avaient progressivement adopté les bons gestes pour trier le verre et les emballages. A partir du 1er janvier 2024, comme le stipulait la loi contre le gaspillage et pour l’économie circulaire du 10 février 2020, ils vont pouvoir trier les biodéchets, quel que soit leur lieu d’habitation.

Valorisation positive

L’article L 541-1-1 du code de l’environnement définit ce qu’il faut entendre par biodéchets. Il s’agit pour l’essentiel des épluchures, des restes de repas, ou encore des déchets issus des restaurants et des commerces alimentaires pouvant être détruits naturellement par des micro-organismes vivants. Leur valorisation sous forme de compost ou de biogaz présente l’avantage de réduire la production de gaz à effet de serre et d’être utilisé localement pour le chauffage urbain ou par les filières agricoles.

Options multiples

Si tous les lieux d’habitation, et donc aussi les copropriétés, devront profiter d’un dispositif de recyclage des biodéchets, il ne leur revient pas de mettre en œuvre une solution permettant d’atteindre cet objectif. Il incombe aux communes ou aux collectivités de communes de faciliter la mise en œuvre d’un tri à la source. Composteur collectif en pied d’immeuble ou dans la rue, nouveau bac avec un couvercle de couleur distincte qui ferait l’objet d’une collecte comme pour les emballages et les déchets classiques, composteur individuel comme un bio-seau ou un sac compostable, les solutions ne manquent pas.

Au sein d’une copropriété, l’installation d’un composteur fera l’objet d’un vote en assemblée générale sans que le type de majorité requise soit d’ores et déjà décidé.

En bref

  • 33% c’est Le pourcentage des biodéchets non triés par les Français.
  • Les habitants d’un immeuble trieraient deux fois moins leurs déchets que ceux d’une maison.
  • Selon les communes, la couleur des bacs et les emballages acceptés dans chaque conteneur peuvent être différents.

L’article L. 541-1-1 du code de l’environnement définit les biodéchets comme « les déchets non dangereux biodégradables de jardin ou de parc, les déchets alimentaires ou de cuisine provenant des ménages, des bureaux, des restaurants, du commerce de gros, des cantines, des traiteurs ou des magasins de vente au détail, ainsi que les déchets comparables provenant des usines de transformation de denrées alimentaires ».