Deux fois plus de déficits fonciers

Pour bénéficier du déficit foncier, le propriétaire doit relever du régime réel. Il peut ainsi déduire les charges courantes liées à la location de son bien, les primes d’assurances, les intérêts d’emprunt… et les coûts des travaux.

Bonne nouvelle pour 2023, le déficit foncier voit double. Alors qu’il était possible de déduire de ses revenus fonciers 10 700 €/an, ce montant est porté en 2023 à 21 400 € si vous réalisez des travaux de rénovation énergétique.

En effet, afin de lutter contre les « passoires thermiques », les députés ont voté, dans le cadre des discussions autour du projet de loi de finances rectificatives pour 2022, un amendement permettant de doubler le plafond d’imputation des déficits fonciers, et sous conditions :

  • le déficit foncier doit être le résultat de dépenses de travaux de rénovation énergétique ;
  • le bien immobilier faisant l’objet de travaux doit passer d’une classe énergétique E, F ou G à une classe de performance énergétique A, B, C ou D, dans des conditions définies par décret ;
  • les dépenses de rénovation énergétique doivent être engagées entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2025.

À noter aussi que l’impact du déficit foncier est fiscalement variable selon la tranche d’imposition sur le revenu du propriétaire.